.. LA VERSION NOTA
. Environ 285 sponsors ont signés des deals avec les équipes de F1 en 2024 pour 2.160 milliards d’euros total (un record)
. En 2004, 8 Secteurs d’activités étaient représentés, 7 en 2010 et désormais 9 en 2024
. Le secteur de la technologie représente 36% du sponsoring des écuries en 2024, les constructeurs 15% et les pétroliers 14%
. Liberty Media a relancé le principe datant de 2008 de cibler 13 secteurs d’activités pour le sponsoring F1
.. LA VERSION LONGUE
Sur les 285 sponsors ayants signés avec les 10 écuries de F1 lors de cette saison 2024 représentent un total de 2.160 milliards d’euros d’investissements. Un record. Toutefois, cela marque aussi un retour en arrière de vingt ans.
Oublié depuis presque une décennie, la notion de secteur dans le marketing sportif avait laissé place à des notions de géographie et d’association de marque. Désormais le portefeuille de partenaire revient à une notion remontant à 20 ans désormais. Un retour en arrière marquée par Liberty Media, en personne.
Une histoire de secteur d’activités
En 2004, 8 secteurs d’activités étaient visible sur les partenaires des écuries F1 (représentant un total de 1.5 milliards d’euros) :
Les constructeurs (904 millions d’euros), le tabac (245.5 millions), les pétroliers (174.5 millions), la technologie (141.6 millions), les équipementiers techniques (103.6 millions), télécoms (99.3 millions), finances (63.8 millions) et boissons (47.6 millions).
En 2010, seul 7 étaient représentés : Luxe, Financier, Spiritueux, Soft Drink, Automobile, Télécom et Energie.
En prenant les datas du Business Book GP 2024 (à vous procurer ici en version PDF et là en version papier), 9 secteurs sortent du lot en étant présent comme partenaires des écuries.
La technologie (776 millions d’euros), les constructeurs (324 millions), les pétroliers (301 millions), la finance (250 millions), les boissons (130 millions), le luxe (123.5 millions), les équipementiers techniques (82.3 millions) et commerce (68 millions).
Notons que le secteur en chute est celui des télécoms, qui a été quasiment divisé par deux. Tandis que le secteur de la technologie a explosé. Il y a 20 ans, cela correspondait à des marques qui fournissait du matériel et surtout de la visibilité. Désormais, ce sont des partenariats stratégiques, à la fois pour le compte des monoplaces que de l’usine. L’ensemble est tourner vers la performance et les fans. Le secteur de la logistique, qui était supérieur à 100 millions il y a encore deux ans, a été divisé par deux.
Liberty Media reprend l’histoire en main
Le changement le plus important provient de Liberty Media, qui avec ses récentes signatures (LVMH, Lenovo, Banco Santander), relance une sectorisation du marketing vieille de 15 ans. En effet en 2008, c’est 13 secteurs d’activités qui étaient ciblés (avant la crise mondiale).
Le secteur des assurances, restauration rapide, luxe, technologie, prêt à porter, financier, spiritueux, automobile, soft drink, soin personnel, commerce de détails, énergie, télécoms.
Dans l’ensemble du portefeuille des partenariats signés avec Liberty Media, il ne manque que le secteur du Soft Drink qui n’a aucune signature. Probablement pour ne pas rivaliser avec Red Bull, selon les observateurs. Bien que des discussions avec Pepsi ont eu lieu il y a quelque temps.